Il n’y a plus un jour sans que l’on parle de problèmes écologiques dans la presse. Il est donc bien temps d’agir pour moins polluer, mais que faire? Certaines mauvaises langues affirment que c’est aux autres (USA et Chine par exemple) d’agir. Mais en pensant ainsi, on ne fait jamais rien. En tout cas, ce n’est plus le moment d’attendre une révolution des autres pour commencer à évoluer soit même.
Les types et sources de pollutions sont très variés. Par exemple le site manicore.com en dégage quatre pour les sources de CO2, dont le chauffage et les déplacements.
Ci-dessous vous trouverez une liste non exhaustive d’éléments pour aborder les problèmes, et ainsi vous aider à agir pour faire des villes du Grand Dijon les villes les moins polluées de France.
Bâtiment:
D’importantes économies d’énergie peuvent être réalisées dans l’habitat qui a lui seul représente 46% de la consommation d’énergie et 25% des émissions de CO2. Des techniques et des appareils plus économes, qui existent sur le marché et qui n’engendrent pas forcément de surcoût pour l’acheteur, permettent de réduire des consommations facilement évitables. Mais il s’agit également d’intégrer les préoccupations énergétiques dans la conception ou l’aménagement de bâtiments - architecture, isolation, modes de chauffage - , ainsi que dans les comportements quotidiens des usagers.
Comment et avec quels matériaux construire sa maison ou un immeuble? Comment se chauffer l’hiver et ne pas avoir trop chaud l’été?
La bonne construction doit être bioclimatique avec une démarche HQE. La structure peut être en bois ou en brique, mais il existe d’autres matériaux intéressants. La structure tient une place prépondérante dans l’isolation. Celle-ci est fondamentale pour moins consommer de chauffage et exclure la climatisation. L’isolation est réglementée, avec ses normes et ses labels (ref 2).
L’utilisation de panneaux solaires thermiques (ref 2 et 3) permet d’avoir de l’eau chaude sanitaire, tandis que les panneaux solaires photovoltaïques (ref 2) fabriquent de l’électricité. Même si nous ne sommes pas dans une région très ensoleillée ces systèmes sont pleinement efficaces. On estime que le solaire thermique permet 45% d’économie pour chauffer l’eau sanitaire. Le chauffage électrique doit être évité au profit du chauffage au bois (ref 2) ou des chaudières à condensation. L’ajout de VMC double flux et d’un puit canadien (= puit provençal) est un plus pour aller plus loin dans les économies.
Un autre point à prendre en compte, bien trop souvent ignoré: le choix des peintures. En choisir avec la norme NF environnement pour éviter de polluer votre air.
Tous ces éléments sont bien concrets puisque parfois c’est tout un quartier d’une ville qui suit cette démarche. Puisqu’ils l’ont fait, nous pouvons le faire aussi ici dans le Grand Dijon. Le quartier Junot est un exemple local à suivre, mais il faut faire mieux. En effet, ce nouveau quartier est totalement HQE, bon nombre de bâtiments possèdent des panneaux solaires thermiques et de l’isolation par l’extérieur. Toutefois il faut garder à l’esprit que leur caractéristiques techniques pourraient être nettement meilleures.
Aides financières 2007 pour s’y mettre (pour les particuliers): crédit d’impôt de 50%, TVA à 5,5%. Aides régionales: 1200 euros pour un chauffe-eau solaire (CESI), 2000 euros pour un système combiné (CESI+chauffage=COMBI), 1 euro/Watt crête plafonné à 3000 euros pour du Photovoltaïque (PV). Aides municipales: CESI et COMBI pour Fontaines-lès-Dijon, Sennecey-les-Dijon, Saint-Apollinaire et Talant; PV pour Fontaines-lès-Dijon.
Transport:
La circulation automobile est en grande partie responsable de la dégradation de la qualité de l’air dans nos villes. A travers les retombées acides, l’impact des pollutions se fait également ressentir sur de grandes distances. Avec l’effet de serre et la destruction de la couche d’ozone, les effets de la pollution ont pris une dimension planétaire.
Se déplacer induit donc de la pollution. Il faut alors choisir le mode le plus adapté (le plus rapide n’est pas toujours celui que l’on croit), en perdant l’habitude égoïste d’utiliser la voiture tout le temps. L’organisation des déplacements régionaux et urbains relève des collectivités locales. Leur intervention peut porter sur le développement des transports collectifs (ref 2), l’organisation du stationnement et le partage de la rue entre circulation piétonne, cycliste (ref 2) (et roller) et automobile.
Dans la vie de tous les jours:
Il est préférable de manger BIO car l’agriculture biologique interdit à ses pratiquants l’usage d’engrais et de produits phytosanitaires de synthèse. Les produits de synthèse utilisés par l’agriculture traditionnelle sont responsables de contaminations diffuses et chroniques de l’environnement, notamment des ressources en eau et des sols. Par conséquent, mangeons des produits BIO et si possible provenant de productions locales pour limiter les transports.
Une autre remarque est d’utiliser des produits d’entretien et de lavage peu polluants, ainsi que des produits de cosmétique avec le bon logo (ref 2), vous en serez le premier bénéficiaire.
Avec nos 360kg/an de déchets par personne, il est impératif de réfléchir avant d’acheter, pour notamment diminuer les emballages, favoriser le compostage et le tri sélectif (ref 2). Dès que vous avez un moment, renseignez vous sur les moyens de moins polluer (quelque soit le type de pollution), que ce soit sur internet ou dans la presse, parlez d’écologie dans votre entourage, demandez à vos élus ce qu’ils font dans cette voie.
Il est aussi possible de choisir intelligemment sa banque, sa voiture (ref 2), son garagiste.
(Merci de signaler tout lien ne fonctionnant plus)